J'ai l'impression de commencer tous mes articles pareils, mais donc c'était l'aube encore une fois, on était parti! Aujourd'hui direction Thio. Pas pour m'entraîner à porter des casque comme dans mon futur métier d'architecte mais pour visiter une mine d'extraction de nickel!
La visite commence par le cimetière, faut dire que notre guide est enthousiasmé par la ville où il vit et que c'est un vieux monsieur qui aime bien parler, donc si le car qui nous emmène à la mine passe devant la maison de bidule, le cimetière et longe le fleuve et bah il parle de tout ceci! Et mine de rien on apprend des trucs! (Oh le jeu de mot pourri, ok je sors).
Nous rentrons dans la mine. C'est une zone d'extraction à ciel ouvert. Le nickel se reconnait à sa couleur verte, mais cette couleur n'est pas forcément le signe d'une très forte concentration. D'autre cailloux, marrons, peuvent aussi contenir du nickel. Des géologues présents sur le site sont chargés d'évaluer les nouveau gisement découvert lors des explorations.
Aujourd'hui les grosses caillasses passées à la machine et dont on été extrait tout le nickel ne sont plus balancés dans la nature. Auparavant les rochers étaient rejetés dans la nature, comblant petit à petit les rivières, aujourd'hui c'est simple: tout ce qui est sur site reste sur site. Quand on fait un trou quelques part on fait une montagne pas loin! C'est pareil pour l'eau de pluie, alors qu'avant celle-ci se chargeait de boue et rougissait les rivières aujourd'hui des réseaux sont créés pour faire des poches où la boue vient se déposer (comme ci-dessous), de sorte que l'eau arrive clair en bas de la vallée.
Nous nous arrêtons ici pour écouter un des gars de la mine nous expliquer d'où vient le nickel et du fonctionnement de la mine.
Au-dessus, du nickel! En-dessous un des gros camion de la mine, un 50 tonnes à l'oeuvre.
Et ci-dessus un 100 tonnes, les plus gros, une voiture arrive à la moitié de la roue pour vous donner une idée. En dessous la zone d'extraction du nickel à laquelle amène les pierres les camions que l'on vient de croiser.
Comme vous le noterez, on a pas du tout la poisse concernant le temps! En fait c'est plus ou moins normal, vu que Thio est sur la côte humide.
Ci-dessus, sur la montagne en face, on peut voir une grande crête partant de la vallée jusqu'en haut de la montagne, c'est la ligne de rencontre entre la plaque australienne et la plaque pacifique. C'est aussi grâce à cette rencontre qu'est née la Nouvelle-Calédonie! C'est aussi pour ça que cette terre est très riche en nickel, car lors de la rencontre de ces deux plaques, la plaque pacifique a poussé la plaque australienne dans les profondeurs, la chargeant ainsi en minéraux riches avant que celle ci remonte des années plus tard à la surface.
La rivière de La Thio qui a donné son nom à la ville que nous visitons ensuite.
Mais nous ne sommes pas là que pour visiter ma mine, la tribu de st Paul nous a préparé à manger pour le midi! Bougna, salades, poulet, poissons, miam! On nous béni le repas et à table!
Après mangé nous faisons un petit tour, je demande à cette dame si je peut la prendre en photo, elle s'appelle Marie et tisse un chapeau, d'autres objets sont à vendre, un peu plus loin. Devant la petite église, une statue de St Paul en bois regarde vers le ciel. Nous partons peu de temps après, nous allons faire un petit tour de Thio.
On avait déjà vu une pierre pétroglyphe au parc de la rivière bleue, ici près de Thio c'est carrément le village qui s'appelle pétroglyphe! Un peu plus loin nous accédons à une plage de sable noir. Mais bon sous la flotte on ne s'attarde pas trop. De l'autre côté de la ville se trouve le port de la mine.
Puis il est l'heure de partir, le voyage dans le nord nous a bien fatigué, la pluie ne nous pousse pas à nous attarder, nous rentrons donc à la maison.
On va retourner dans le sud de la grande terre!! Ce n'est donc peut-être pas le dernier article si j'ai le temps de poster avant notre départ au Japon!
Cécile
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