Les paysages se succèdent et passé Plum nous commençons la découverte. Il fait gris et il pleuvine de temps en temps. Les paysages défilent.
La route est plus ou moins étroites et nous passerons de nombreux cours d'eau, avec des ponts plus ou moins hors eau!
Nous venons de passe ce petit gué et roulont sur une route correcte assez étroite, entouré d'une forêt basse mais assez dense quand soudain un chien débouche du bas côté et nous fonce dessus.
Boris n'a rien le temps de faire, qu'on entend déjà un gros boum sur le flanc droit de la voiture. Boris continue sa route et accélère même après avoir vu que le chien court toujours derrière la voiture maintenant sur ses quatre pattes et en pleins forme semble-t-il.
Un peu choqués, nous continuons la route. De grandes zones plantées apparaissent. Assez rares dans ces zones assez sauvages en apparence.
On retrouve dans tout le sud, cette terre rouge typique qu'on avait déjà évoqué lors de l'article sur le parc de la rivière bleu, normal puisqu'il s'y trouve! C'est une terre qui colore énormément, chaussures, djeans, voiture, tente...
J'espère que vous appréciez! Je vous ai fait pleins de panorama cette fois!!
Nous nous arrêtons pour manger face au lac en huit. Il pleut toujours, la route est pleine de trous et de flaques et nous roulons doucement. les paysages sont grandioses.
Nous passons ensuite devant la cause indirecte du mauvaise état de la route... L'usine d'extraction du nickel de Goro. Premier employeur du territoire avec l'armée, l'exploitation du nickel, extraction mine etc... Les gros camions qui empruntent la route, défoncent un goudron peut entretenu.
Nous bifurquons provisoirement de notre route pour faire un tour dans la réserve naturelle du cap n'dua. Un petit parcours balisé nous apprend ce que sont les amers et à quoi ils servent. On avait remarqué ces grands triangles réfléchissant sur la falaise en passant en bateau. Ce sont des repères qui forment certains alignements entre eux qui guident les bateaux. Nous montons ensuite au phare profiter d'un point de vue.
La réserve bénéficie d'un programme de re-végétalisation, on peut voir au-dessus, les nombreuses plantations nouvelles. En effet nous nous trouvons sur une zone qui à l'époque des débuts de la colonisations était une exploitation forestière pour alimenter la ville grandissante de Nouméa.
Nous arrivons peu après avoir quitté la réserve dans notre camping de port boisé. Sauf qu'il n'y a personne. Nous appelons notre hôte qui se trouve à Nouméa, confusion dans les dates! Elle croyait que nous devions venir hier! Pas de soucis, qu'on s'installe, qu'on fasse le tour du propriétaire et en partant bah laissez les sous sur une table... On a le camping pour nous tous seuls!
La pluie s'est arrêtée, nous plantons donc la tente et nous mettons à essayer de faire un feu. Nous ramassons tous ce qui nous passe sous la main, palmes, fibre de cocos et de cocotiers, petit bois, etc. Après quelques petits essais infructueux, nous glissons deux trois bouts de cartons sous le tas et leur mettons le feu, et pouf c'est parti pour une flambée qui durera toute la nuit!
Après ne restait que le plus important, tendre le hamac!
Bon une fois bien installé, c'est pas parce qu'il fait moche qu'on va pas aller voir la plage qui borde le camping. Nous découvrons donc une plage de terre rouge... On s'est pas baignés, donc on sait pas si on serait sortis tout rouge!
Retour à la tente, heureusement qu'on a pris notre jeu de tarot! Et qu'on connait plein de jeux... Tarot à deux, enculette, crapette, bataille corse, on profite du hamac tous les deux, la nuit tombe, on mange et on papote encore quelques heures en regardant le feu brûler.
Nous voilà à peine couchés que la pluie se met à tomber à nouveau, ça tombe bien! On fait donc un bon gros dodo... Et c'est le lendemain que ça devient plus compliqué!
Vous avez déjà essayé de plier une tente sous la flotte vous?! Nous enlevons ses piquets et la transportons sous le faré pour ne pas mouiller la toile interne, opération réussie, nous mangeons et c'est reparti!
En partant quand même, arrêt obligé devant les ruines des occupants de l'exploitation forestière.
Nous croisons les ruines de l'ancienne mine de Goro puis nous arrêtons pour voir une cascade que nous avions vue depuis le bateau en allant à Maré.
Nous passons ensuite Yaté, où nous allons dormir cette nuit pour explorer plus avant... Sauf que nous montons dans les montagnes où les nuages accrochés forment une brume plutôt opaque!
Quel joli point de vue sur la vallée!!!
Nous continuons la route vers le lac de Yaté, visible depuis le point de vue suivant.
Nous descendons dans la vallée, au niveau du lac et de la fin de la forêt noyée. Dans le brouillard c'est aussi magique que de nuit ou sous le soleil...
Nous nous posons au bord de la route pour manger, dans la voiture vu qu'il flotte toujours... Ce qui n'empêche pas de profiter du paysage avec une petite musique kaneka en fond.
Nous reprenons la route de Yaté sous une pluie plus intense, tout devient humide dans la voiture à force. Ci-dessous, Yaté!
Nous roulons à la recherche d'une pompe à essence et atterrissons à côté de la centrale qui est alimentée par le barrage, que nous ne verrons pas, accessible uniquement par des sentiers pédestres... on a pas eu le courage!
Nous rentrons au gite Iya. Il pleut toujours et il n'y a pas de faré au camping pour déplier la tente hors eau... On a un peu marre aussi, on prend donc un bungalow où nous avons la joie de trouver un wc et une douche avec de l'eau chaude, c'est le grand luxe! Après avoir chassé un cafard gros comme mon pouce et écrasé une araignée bien moche, nous voilà chez nous!
La vue de la fenêtre est pas mal et nous décidons donc d'aller faire un tour dehors avant que la nuit tombe.
Nous rentrons ensuite au gite, chassons un second cafard, deux perce oreilles, mangeons et nous couchons. Un petit visiteur nocturne fait un bruit de ouf en farfouillant dans nos emballages vides alors qu'on s'endort. On rallume et avons juste le temps de voir ce qui pourrait être un gecko ou un gros rat. Cet animal fera un bruit de ouf dans le toit pendant la moitié de la nuit... à peine endormie c'est le matin et des corbeaux dehors croasseront jusqu'à qu'on se lève. Des fois la vie en ville ça me manque!
Nous mangeons un bon petit déj face à la mer et repartons. Il pleut toujours.
Ici aussi c'est la saison de plantations, ils se servent de bambous, pour faire des tuteurs nous supposons...
Arrivés à la netcha, où nous devons camper ce soir, il pleut toujours. Nous appelons le skipper qui doit nous emmener à l'îlot casy demain, après que celui est confirmé qu'il vaut mieux annuler, nous décidons de rentrer à Nouméa le jour même.
Nous espérons y retourner avant de rentrer en France sous un beau soleil! Mais là, ça faisait trop d'eau d'un coup.
Nous arrivons à Nouméa pile pour l’atterrissage d'un avion puis le décollage d'un deuxième. C'est ceux de air calédonie, ceux qui vont sur les îles loyautés entre autre.
La semaine prochaine on va faire un road trip dans le nord de la grande terre avec deux amis archis de passages à Nouméa, on va espérer qu'il fera pas la même temps!
cécile
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