Nous partons de Nouvelle-Calédonie demain, à l'heure où j'écris. Nous avions donc voulu nous échapper une dernière fois avant de terminer les préparatifs. On est donc retournés dans le sud une dernière fois, voir les chutes de la madeleine que nous n'avions pas encore vu et faire une rando dans le parc de la rivière bleue.
Nous refaisons un bout du chemin de l'autre jour et bizarrement, les paysages sont très différents que sous la brume! Le point de vue sur le lac de Yaté et sur la vallée pas exemple.
Vous vous rappellez de cette photo (au dessus) avec masse brouillard ce qui fait qu'on voyait rien? Et bas si, on devait voir la mer!
Puis après on est enfin aller voir le barrage de Yaté celui qui a créé l'immersion et la mort des chênes imputrescibles et donc cette poétique forêt noyée que j'ai encore prise en photo... Plein de fois!
Nous nous dirigeons ensuite parce qu’il se fait faim vers les chutes de la madeleine où nous pique-niquons (mais chut c'est interdit, on savait pas).
Les chutes avec Boris dessus ou en panorama, comme vous préférez!
Nous faisons après une petite ballade sur un sentier botanique, lisant plein de nom de plantes impossible à retenir et apprenant quelques trucs marrants sur les arbres qui nous entourent.
Par exemple je savais pas que le lichen est une symbiose entre une algue et un champignon, voilà voilà...
Nous atterrissons ensuite au camping de la netcha un peu plus loin sur la même rivière où nous devons dormir ce soir.
Boris se baigne rapidos dans une eau moyennement chaude et moi je dessine tranquilou un petit dessin.
Nous tirons le hamac et préparons le feu, le soir c'est barbecue merguez!!! Miam! Après dodo, demain on se lève tôt pour une rando d'une journée.
Le matin, une surprise nous attend à la sortie de la tente, le soleil se lève à peine, chassant la brume, nous offrant un des plus beaux moments de notre séjour.
Nous remballons nos affaires sans prendre le temps de petit déjeuner, on est en retard! Nous allons au parc de la rivière bleue et devons y être à 7h pour l'ouverture, pour chopper la première navette qui va nous emmener au terminus d'où part le sentier de notre randonnée.
Il n'y personne d'autres dans la navette, notre chauffeur nous épargne l'arrêt photo forêt noyée que nous avons déjà fait la dernière fois et file sans trop s'arrêter, à part quelques fois lorsque nous croisons des engins de chantiers qui refont la route et nos potes les cagous qui attirés par la terre retournée viennent chopper les vers.
C'est parti pour 6 heures de rando aller-retour, une araignée s'est posée pas loin du panneau du début de sentier, bon courage souhaite le chauffeur qui sait où on va!
Notre chemin sera interrompu une bonne dizaine de fois par des ruisseaux, je déchausse pour en passer un à gué après avoir vu Boris faire un petit saut tranquille que je sens pas.
Ci-dessus notre chemin est symbolisé par du rubalise, c'est cool pour pas se paumer là-dedans! En dessous Boris s'est amusé à faire un panorama à 250° (non cette rivière ne tourne pas en vérité).
Bon faut avouer qu'après en avoir bien ch**: montée de malade, descente sur terre glissante, sentier dans les racines, on tombe sur des endroits bien sympas et des compagnons plutôt balèzes.
Après avoir marché 3h dans la forêt tropicale nous arrivons au but de notre voyage, la grande cascade qui au vue de toutes celles croisées jusqu'ici mérite bien son nom. C'est l'heure de casse-crouter face à elle.
La cuvette qu'elle forme à l’atterrissage ne permet pas d'approcher sans escalader un peu, c'est parti! Nous nous baignons quelques secondes dans une eau très fraîche qui nous remet d’aplomb après le long effort que nous venons de fournir. (ci-dessous, où est Cécile?)
Après il est temps de rentrer car la navette de retour ne nous attendras pas!
Arrivés en avance au lieu de rendez-vous nous en profitons pour nous baigner encore une fois dans la rivière bleue. Elle est moins fraîche qu'à la cascade!
Après retour sur Nouméa pour les préparatifs de retour et du Japon qui s'intensifient!
Cécile
