à la recherche des baleines à bosse

On est allé chercher les baleine tous un week-end en croisière avec un charter. C'était un petit catamaran (y aura une photo plus tard) et nous étions une dizaine dessus. Boris et moi avions notre petite cabine avec un hublot a ras-des-flots.

Nous sommes partis le vendredi soir et avons navigué jusqu'à l'îlot bailly, tôt le samedi matin nous partons plus loin vers le sud de la grande terre, où les baleines migrent chaque année pour se reproduire. Il pleut et nous espérons arriver à voir des animaux. La houle est faible c'est une bonne nouvelle, il y a peu d'écume et ça veux dire plus de chance de les voir, malgré cela un des passagers en ait à sa troisième croisière et n'a encore jamais vu une seule baleine. Il y a pour plusieurs heures avant d'arriver sur zone, je prend mon mal en patience en dessinant.

Nous sortons parfois sous la pluie pour guetter les baleines, Lucas notre skipper échange régulièrement par radio avec les autres bateaux pour savoir où se trouve les animaux. En-dessous le bateau de la police chargé de faire respecter la charte pour que l'observation ne gêne pas trop les baleines.

Un souffle!! Et un dos!! Mais il est particulier ce souffle dis-donc... Il est de travers... La radio crachote et oui c'est confirmé, ce n'est pas une baleine à bosse, c'est un cachalot! C'est très rare d'en voir! Enfin voir... Comment dire on est pas dans l'eau avec une caméra comme dans les documentaires hein! On a bien vu le souffle, le dos et l'aileron assez différent de celui d'une baleine plus arrondi et en longueur.

Le dos rond comme ça cela veux dire que l'animal sonde, il part en profondeur pour dix à trente minutes. Ce qu'il faut savoir c'est qu'entre deux apparitions il se déroule cinq à dix minutes, là un souffle nous indique où est l'animal, en général, celui-ci soufflait deux ou trois fois pour retournait dans le fond.

Nous quittons le cachalot pour aller chercher une baleine.

On a cherché les baleines looooongtemps et on a fini par en trouver une qui descendais longtemps aussi et n'apparaissait que rarement, ajoutez à ça que je l'ai vu qu'une fois sur deux et ça explique que je n'ai qu'une photo vague de sa queue parce que oui, je vous aime mais au bout d'un moment j'en ai eu marre et j'ai profité... D'une queue de baleine qui se relevait gracieusement pour replonger au fond de la mer... 
Boris: "T'as oublié de dire que c'était un mâle chanteur!!"
Donc oui non on l'a pas entendu, mais un autre bateau qui était là avait de quoi écouter dans l'eau et à retransmis sur la radio... son bof mais chant étonnant!

Ci-dessus l'îlot Mato près duquel on a dormis le deuxième soir.Et sur lequel on s'est rendu le lendemain matin avec la petite annexe du bateau (en-dessous).

Des animaux!! Le fameux tricot rayé hyper vénimeux et mou comme un métropolitain en plein cagnard d'été, dans son habitat naturelle, les bords de plages... jusqu'en haut de l'îlot mato, sachant qu'il se nourri dans l'eau, ça en fait un bout pour y aller à son allure! En dessous, des balbuzards, des rapaces qui tournaient autours de l'îlot.

La vue d'en haut avec le bateau sur lequel on est venu à droite.

Un petit jeu maintenant, sur les deux photos suivantes, c'est pas cherchez Charlie mais presque!!! Une petite bête s'est glissé là, laquelle? Attention c'est pas tout à fait la même!

Vous l'avez trouvé? Le petit crabe sur chacune de ces photos? Rose le premier et beige le second? Rho hé je l'ai cadré hein! Imaginez sur la plage!

En dessous, ça s’appelle ophiure, c'est ici deux bras donc d'une sorte d'étoile de mer. (Merci Frédérique qui me l'a montré!)

Après cette petite promenade, on est allé se promener... sous l'eau, pour changer!

Le coquillage que vous voyez au-dessus s’appelle un cône. Le cône géographique, je ne crois pas que celui-ci en soit un, est le coquillage le plus mortel au monde, sur le bout ouvert (en haut ici) un dard sort qui libère un venin, celui-ci peux tuer un homme en deux heures dans 70% des cas.

Vous les avez vu les poissons blancs tachetés juste au dessus cachés en bas dans les coraux?

Du bateau une tortue qui relève sa tête pour respirer. On avait un peu peur qu'elle se fasse bouffer par les requins qu'on avait attiré en balançant les restes mais non!

Après quatre heures pour rentrer à Nouméa, le temps de profiter du coucher de soleil...

Personne n'a été complétement malade sur le bateau, on a été nourri, logé, trempé, bref un super week-end où on a rencontré des gens sympas, que des métros bien sur... C'est un peu pour les touristes quand même les croisières!

Cécile