samedi 16 août 2014

Le parc de la rivière bleue



Vous en avez marre des lagons bleu, des palmiers et des poissons!?!
Cette semaine quelque chose de tout nouveau pour nous, on est allés enfin dans les terre, dans une réserve naturelle à la rencontre des petits oiseaux et des grands arbres. Et du coup c'est pas facile de les voir les oiseaux! Alors profitez des rares photos d'animaux padawans, pour une ici y en a quinze derrière de loupées et trente minutes d'écoute et de yeutage attentif!



Sur le chemin pour aller au parc on s'arrête plusieurs fois avec des oh et des ah!!!! Une terre rouge qui colore tous ce qui la touche, des forêt basse et sèche de type maquis avec quelques arbres disséminés à perte de vue. Quelques rivières sur le chemin, chaos de galets avec un filet d'eau et quelques petits gours.On est à la saison sèche et il y a vraiment peu d'eau par rapport à l'été, c'est assez flagrant au parc.
Le parc de la rivière bleue est constitué de plusieurs vallée. Au bas de chacune d'elles se trouvent une rivière, les deux principales étant la rivière blanche et la rivière bleue. Je vois les petits plaisantins d'ici (j'en ai un à côté de moi, je connais) non elles n'ont pas la couleur de leur noms!
En ce moment de grandes étendues rouges sont visibles alors qu'en été à la saison des pluie elles sont couvertes d'eau.




Bref le premier jour on est allé se balader en voiture côté rivière blanche. On a été voir le grand Kaori, un très viel arbre dans la forêt humide et dense, parce que bon ici quand ça peux pousser, ça pousse haut et serré!




Dessus et dessous, le grand Kaori! Et juste après un autre Kaori maousse squatté par un autre arbre dont j'ai oublié le nom!



 Dessus, les arbres fougères!

Le long de la balade on a vu pleins d'oiseaux, de végétaux aux formes et aux couleurs magnifiques et même un petit lézard (ci-dessous). De son nom complet : scinque du maquis de Tillier, endémique à la Nouvelle-Calédonie bien sur (merci les panneaux d'informations du camping). Juste après un petit rossignol.








Au dessus le pont Pérignon, vieux pont interdit à la circulation automobile depuis le dernier cyclone.






Ah oui! Et au camping... Comment dire... Bah on avait sur notre emplacement un faré (l'endroit couvert ouvert où on mange pour ceux qui ont oubliés) un barbecue et même un terrain de boule perso et suffisamment de place pour se demander où on plante la tente et où on tire le hamac!


Si si au loin dans le fond c'est le faré de l'emplacement d'à côté.

Le soir on a prévu quelque chose d'assez spécial. C'est la pleine lune et nous allons faire une visite en Kayak de la forêt noyée. Parce que ce qu'il faut savoir quand même c'est que nos deux rivières atterrissent dans le lac de Yaté, formé par le barrage de Yaté situé plus bas et que le dit barrage en retenant les eaux à submergé une partie de la forêt présente sur les rives des rivières. Là où cela devient inhabituel c'est que certains de ces arbres, des chênes-gomme (une autre espèce endémique bien sur) sont imputrescibles. En parlé simple, arbres d'ici pas pourrir! Donc on se retrouve à 25 à embarquer dans nos kayaks dans le noir. Pleine lune oui mais masses nuages et crachin pendant cinq minutes. Puis petits à petits les petites branches à gauche et à droite deviennent de grandes ombres. Et comme suivre l'ancien lit de la rivière c'est pas drôle Boris dirige le bateau dans des passages à peine plus gros que nous! Une branche immergé à presque failli nous renverser lorsque nous lui sommes passés dessus! Pour l'ambiance les deux seules photos prises, pas avec la gopro étanche certes mais pas réglable, mais avec mon petit numérique : 60s d'exposition chacune! Et une photo moche avec le flash, histoire de voir les kayaks et d'autres personnes se peler autant que nous! Mais moins que le pauvre gosse qu'est tombé à l'eau en abordant...


 
Cécile

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