lundi 28 juillet 2014

Le centre culturel Jean-Marie Tjibaou


Petit pèlerinage au centre culturel de Nouméa, enfin!!! Deux choses : oui il faisait moche et oui j'ai décidé de quand même faire l'article pour ceux qui me demande pourquoi je suis en manches longues sur les photos! Ici il fait froid si si. Et c'est l'hiver, si si (20°+ vent). Et la deuxième chose oui on est rentré à l'intérieur mais comme dans tous musée les photos y sont interdites.
Il y avait d'ailleurs une exposition temporaire du photographe David Becker : http://www.adck.nc/expositions/programmation/expositions-temporaires/522-2014-05-12-03-44-13 très belle et intéressante. Très peu d'infos sur le net hélas et pas de livre à disposition à la librairie du musée.

Donc pour ceux qui ne le savent pas l'architecte de ce bâtiment est Renzo Piano. Le bâtiment, très symbolique, est inspiré plus ou moins librement de l'architecture et de la culture Kanak. Il porte le nom d'un leader de l'indépendance Jean-Marie Tjibaou assasiné en 1989.


On avait déjà parlé des bestioles mais c'est aussi vrai pour les plantes, tout ici est plus grand! On raconte que si l'on se promène en forêt et qu'on ferme les yeux puis qu'on prend dans ses bras le premier arbre que l'on croise, il y a 80% de chance que ce soit une espèce endémique à la Nouvelle Calédonie (comprendre : qui ne pousse qu'ici!).






Un point très fort du musée est, pour moi, sa compréhension de la culture Kanak sur le dedans et le dehors. L'extérieur et l'intérieur. Un couloir permet d'accéder aux différentes cases (les grands œufs que vous voyez de l'extérieur). Dans ce couloir des plantes poussent dans des recoins où elles peuvent recevoir directement de la pluie par un toit entrouvert. Beaucoup d'espaces sont couverts mais ouverts sur l'extérieur, protégés du vent et du soleil mais aéré et lumineux. C'est assez difficile à expliquer!

Un petit village témoin Kanak vient compléter le musée, ici une flèche faitière.



Une petite vue d'ensemble avec la mangrove à l'arrière (la forêt qui pousse sur l'eau à droite) et le platier (à gauche c'est la roche qui émerge à marée basse).

Ouf! Trop d'explications aujourd'hui!

Cécile

Un peu d'histoire, l'ancien bagne de Nouville.




La Nouvelle Calédonie pour ceux qui n'ont pas suivi est une colonie de la France. Ceci va peut-être changer bientôt car les accords de Matignon (qui ont suivis la prise d'otage d'Ouvéa dont on a précédemment parlé) stipule qu'on référendum devra être organisé les années qui viennent pour décider ou non de la décolonisation de ce que les indépendantistes appellent la Kanaky. On y parle actuellement français mais la monnaie y est toujours le franc pacifique, ainsi différentes choses rappellent plus ou moins la France car si Nouméa ressemble à une ville de la côte d'azur ce n'est heureusement pas le cas des tribus en brousse.

Je n'ai absolument pas retenu les dates je vous avoue mais il y a quelques petites choses intéressantes à savoir concernant l'arrivée des colons sur la grande terre.
La première chose à savoir c'est que les premiers colons étaient soit des bagnards soit les militaires et dirigeants qui les encadraient. Ils étaient envoyé ici car c'était à l'époque la seule colonie française exempte de maladie graves comme le paludisme et de prédateurs ou animaux venimeux (en Guyane la population pénitentiaire était décimée par les maladies).

Ces condamnés aux travaux forcés avait parfois commis de toutes petites infractions mais ce à répétition ou alors des crimes graves. Qu'ils soit transportés, déportés ou relégués (les différentes façons d'atterrir sur le caillou) la France est alors à la recherche effrénée de colons pour asseoir son autorité sur le peuple Kanak. 
Elle envoie donc tous ces bagnards avec même pour certains l'interdiction de revenir en métropole, beaucoup de toute façon à leur libération n'ont pas l'argent pour se payer le billet de retour. La France dépossède les Kanak de leurs terre pour les donner aux bagnards qui sont charger de défricher et de planter cette terre. Ils deviennent alors éleveurs et agriculteurs.

Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est surtout pendant la période des travaux forcés. Car ces prisonniers sont aussi sélectionnés et vont façonner le paysage de la Nouvelle Calédonie pour en faire ce qu'on connait actuellement. 
Nous contents de remblayer des mètres cubes de mangrove et d'ainsi repousser les limites de la mer pour dessiner les côtes du Nouméa d'aujourd'hui ils construisent à l'époque tous les bâtiments administratifs relatifs au système français et fonctionnels.
Au dessus vous aurez reconnus une petite chapelle. En dessous c'est un petit château d'eau.





Ci dessus si je me rappelle bien c'était la maison du gouverneur. En dessous sur plusieurs photos, ce n'est pas une prison mais un bâtiment cellulaire qui était rattaché à l'hôpital du bagne pour les patients qui perdaient la tête.



Notre sympathique guide M. Alain Fort en tenue de bagnard. Ceux-ci sont rasés à leur arrivé et on leur donne donc des chapeaux pour les protéger du soleil pendant leur travail. Ils n'ont pas de boulet mais une chaîne de 4kg attaché à un pieds ou pour certains une chaîne reliant leur deux pieds ou les liant à un autre bagnard. 




La dernière photo représente un bâtiment qui est aujourd'hui le théâtre de l'île (Nouville est un quartier de Nouméa qui est implanté sur l'ancienne île Nou qui accueillait le bagne et qui est maintenant relié à la ville par la terre ferme). Ce bâtiment devait être une église qui serait capable d'accueillir la grande population de bagnards, vous avez vu la petite chapelle plus haut!, mais sera en cours de construction dévié de son but initial pour devenir un magasin général.


Aujourd'hui le devenir de la Kanaky est rendu très complexe par ses différentes populations, les Kanaks premiers habitants de l'île et possédant leurs cultures, langues, coutumes propres, les descendants des bagnards qui sont nés sur l'île, les métropolitains (métros, z'oreilles...) arrivés grâce au service militaire puis plus récemment pour trouver un autre mode de vivre qu'en métropole...
Il faut savoir que les Kanaks représentent actuellement 40% de la population de Nouvelle Calédonie contre 30% d'Européens, les 30
% restant sont composés de Mélanésiens, de métisses et d'autres peuples du pacifiques ou d'ailleurs.

A qui donner le droit de voter pour le référendum qui décidera de l'indépendance ou non du pays? 

Le précédent référendum de 1987 qui ne demandait que 3 ans de résidence sur le territoire avait été boycotté par les indépendantistes.


Cécile

Ouvéa jour 3


Petit papillon de nuit trouvé dans le lavabo le matin. Peu de photos autres qu'aquatiques ce jour. Vous verrez plus loin pourquoi! Nous louons un scooter tôt le matin et partons à la pointe nord (40km). Les dessins qui suivent faits les jours précédents donnent une petite idée de ce que nous voyons sen remontant l'île. Pendant que je faisais le dessin ci-dessous d'ailleurs nous avons croisé un sculpteur et avons pu discuter sur le temps que lui prenais son travail, les prix et le bois utilisés. Bref nous voilà partis pour le nord!



Nous nous arrêtons au trou bleu. Ici il faut toujours demander la permission quand on rentre sur le territoire d'une tribu (sauf à la rigueur quand on ne fait que passer par la grande route). Sauf que là le petit village de case se trouvant à côté du trou semble déserté. C'est un sentiment oppressant, nous trouvons sans peine le trou bleu juste derrière mais ne nous attardons pas longtemps, on ne voudrait pas déranger une fête locale. Nous apprendrons plus tard que c'est case sont les vestiges d'un gite qui n'a jamais vu les jour!


Nous renfourchons le scooter et continuons notre périple, nous croisons plus loin une petite bande de jeune qui veux absolument nous vendre de la marijuana ou nous emmener au trou au tortue ou au moins nous serrer la main, connaitre nos prénoms etc! après avoir serrer toutes les mains et donner nos prénoms nous déclinons gentiment leurs offres diverses!
Nous traversons plusieurs tribus à 30 à l'heure comme il est demandé, saluons toutes les personnes que nous croisons comme ça se fait ici, on lève le pouce, le petit doigt parfois quand on conduit ou la mains plus ou moins largement. Nous avons l'impression de faire beaucoup rire les gens tous les deux sur notre petit scooter.

Nous arrivons en fin au terme de notre voyage. La table d'hôte du soleil levant. Une vieille dame nous accueille : oui il y a de la place pour ce midi et oui les chiens vont nous conduire à la dérivante... Elles nous dit de laisser nos affaires là puis disparait dans sa cuisine. Nous posons nos affaires et suivons les chiens qui bien dressés nous emmène jusqu'à la côte à deux pas de là.

La dérivante est une petite zone au nord de l'île d'Ouvéa où un petit courant nous entraine le long de la côte au dessus d'un banc de corail. Nous descendons ici dans l'eau pour remonter un peu plus loin sur une plage. 

La gopro n'avait plus beaucoup de batterie donc quelques photos mais pas du plus intéressant qu'on a vu, désolée!





Le très joli corail jaune que l'ont peu voir sur ces photos ci-dessus et dessous s'appelle corail de feu... Concrètement ça veux dire quoi? Qu'avec ma poisse légendaire j'en est effleuré un par mégarde et que j'ai ressentie un picotement dans tout mon genoux pendant un petit quart d'heure. Rien de grave, si ce n'est que le lendemain cela s'était converti en une quarantaine de boutons qui grattait pas mal! C'est à cette occasion que j'ai découvert the produit miracle d'ici, le baume de tamanou! En deux jours ça ne grattait plus, j'ai encore des taches rouges mais qui devrait partir.


J'avais vu un beau gros poisson tacheté de 50cm de long que Boris essayait de filmer. J'étais donc partie devant et voyant une queue qui dépassait d'un rocher je m'étais stabilisée pour que le poisson que j'espérais encore plus gros ose sortir de sa cachette!
Quand le poisson en question, un petit requin, est sorti de sous son rocher j'ai fait un petit bruit entre le cris de joie ou de panique qui a permis à Boris de regarder au bon endroit!
Le requin en mode relax s'est éloigné tranquillement pendant qu'on le regardait (pour ceux qui stresse on était à trois ou quatre mètre au dessus de lui).
La prochaine fois que je vois une queue de requin promis je fais plus gaffe, surtout que ça ressemble pas du tout à une queue de petit poisson! 
Dixit notre hôte plus tard quand nous mangions un délicieux gratin de poisson avec des chips à la banane ce devait être un requin des récifs qui sont plus petits que les requins que l'on trouve en pleine mer. Ce specimen devait faire entre 1 et 2m pas plus. Mais il n'avait pas de tâches noires sur les nageoires donc c'était peut-être plutôt un requin corail.
Alors qu'on mange, les chiens se mettent à aboyer en bas d'un arbre, au bout de cinq minutes je vais voir, deux perruches vertes! C'est une espèce propre à Ouvéa! Je crie pour que Boris vienne voir et alors qu'elle supportent les aboiements depuis cinq minutes mes cris provoquent leur envol immédiat, Boris à juste le temps d'en voir une.
Bref on s'est régalé d'un bon repas et alors que nous devions rejoindre un guide pour visiter la grotte d'Hulup air calédonie nous appelle pour nous annoncer que notre avion est annulé et que l'on doit prendre celui de l'après midi!
On saute donc sur la bécane pour faire d'une traite les 40km qui nous sépare de nos affaires.


Arrivés à la paillote nous prenons une photo et montons dans la navette qui nous dépose à l'aérodrome, l'avion a une heure de retard voilà voilà... 

On retiendra d'Ouvéa des gens timides mais ouverts et souriants malgré ce qui a pu s'y passer à peine 25 ans en arrière (pour ceux qui ignorent tout de cela se référer à cet article : http://fr.wikipedia.org/wiki/Prise_d%27otages_d%27Ouv%C3%A9a ). Les gens de là-bas ont des cases très fermées mais à côté de cela ils vivent pratiquement dehors, les farés, l'endroit où l'on mange sont des zones couvertes mais ouvertes sur plusieurs faces. (Voir plus bas le snack mafatou où nous avions mangé le premier jour.) La plupart des constructions sont en durs à la base puis complétés avec des palmes, de la paille ou du torchis posés sur une structure en bois. La culture du tissage et du tressage est très développé car c'est ce système d'assemblage qui est le plus utilisé dans ces constructions. J'aurais sûrement l'occasion de reparler de tout ça!

 




Pour clore le voyage on a eu le droit au coucher de soleil sur les nuages pour changer!


Cécile

Merci à tous pour vos mails!

vendredi 25 juillet 2014

Ouvéa jour 2


Le lendemain matin nous partons pour le pont de Mouli et profitons un peu plus des lagons bleus et du sable ultra fin. Ci dessus L'île de Fayawa, ce côté ci de la côte est une réserve naturelle où il est interdit de se baigner, c'est là que pêche les familles de l'île pour se nourrir.



Ci-dessus les falaises de Lekiny, où nous irons plus tard dans la journée en allant à Fayawa. En dessous les bancs de poissons vus depuis le pont de Mouli. Nous avons aussi vu un banc de raie léopards passer!


Nous nous baignons là près du pont avec les masque et tubas de nouveau. Il fait un froid de canard dans l'eau, le fond est assez loin et nous ne voyons pas grand chose à part quelques petits poissons. Au moment où nous décidons de rentrer, je m'arrête pour regarder un joli poisson et stagne quelques minutes immobile. En relevant la tête, surprise. 
Je suis cernée de petits poissons qui me tournent autours, des milliers, en dessous et autours de moi dans quelques mètres cubes d'eau.  En quelques minutes je croise le chemin de trois bancs de poissons, qui me tourneront autours un instant puis s'en iront... Boris vit la même chose un peu plus loin, un petit instant hors temps, magique.


Nous mangeons le midi à un snack dans le coin, puis embarquons dans le bateau de Jérôme direction les falaises de Lekiny puis l'île de Fayawa. Rodolphe un petit gars du coin bavardera avec nous tous le long de la balade, son oncle quant à lui est très fatigué, il regarde le tour de France en vélo qui est retransmis en direct en France très tard dans la nuit. Rodolphe lui nous parlera tous le long. Il va à l'école chaque jour et ne profite pas de l'internat. Pour cela il prends le bateau puis le bus scolaire, pour au bas mot plus d'une demi heure de voyage. Mais il n'aime pas trop l'école! Ni le chien Brigade qui est très agressif.
Ci-dessous la falaise et la petite échelle contre laquelle nous avons abordée pour monter vers la grotte qui abrite une petite chapelle.



Très peu de photo de l'île, pris par la visite nous avons oublié d'en faire!
Nous avons vu la petite chapelle de Fayawa, en dur celle-ci puis Rodolphe nous a conduit au trou au tortue. Ce sont des étendues d'eau saumâtre ici qui correspondent avec le lagon et très prisées des animaux. 
Nous arrivons à peine qu'une grosse tortue de mer se détache du bord et s'éloigne doucement pour disparaitre dans le fond du trou. Pas de photo de ce petit instant magique, désolée!
Puis nous rejoignons Jérôme dans son chouette jardin et rentrons sur l'île principale.



Forcément une archi et du sable bah voilà quoi...



Cécile

Ouvéa jour 1

Lever à 4h le samedi matin, décollage de l'avion à 6h20, vue panoramique sur Nouméa qui s'éveille puis lever de soleil sur les nuages.



Notre chambre est une paillote au gite les cocotiers dans la tribu de Mouli, la plus au sud de l'île d'Ouvéa. On pose les affaires et allons mettre les pieds dans le sable. Nous décidons d'aller jusqu'à la pointe Sud de l'île dès le matin, on  nous a dit que le spot de plongée était très chouette. Nous voilà donc partis avec maillots de bain, masques et tubas!
Pour le sens du vent, se référer au cheveux de Boris et pour la qualité du sable voir mon aquarelle qui s'est fait ensevelir le temps d'un dessin!


Nous longeons la côte en marchant dans le sable puis rejoignons la route, la côte se transforme en falaise et devient une réserve naturelle. La snack Mafatou est installé là, nous y achetons de l'eau et discutons avec la jeune fille qui prépare le repas de midi. Nous espérons avoir le temps d'aller à la pointe puis de revenir pour manger là lui disons nous!



Nous faisons quelques kilomètres et avons à peine le temps de croiser une chèvre qu'un orage nous trempe comme des soupes en deux secondes, nous hésitons à faire demi-tour pour nous réfugier au snack (Nous venons quand même de marcher un bon quart d'heure) quand un gars sort de la forêt avec une machette et des grandes feuilles de palmiers et nous dit que ça va durer toute la journée! Nous faisons demi-tour et dix minutes après le ciel est bleu sans aucun nuages... Nous refaisons demi-tour et nous croisons un petit chat qui décide de nous escorter jusqu'à la pointe! (Oui on est trempés et on a sortis les serviettes avant même de se baigner!)


Nous arrivons enfin à la pointe Sud et après m'avoir laisser bêtifier sur les bigorneaux pendant cinq minutes, Boris m'enfile masque et tuba et m'entraine dans l'eau. Oui c'est la première fois que je vais faire du masque tuba, jamais d'apnée, de plongée en bouteille, rien... Donc passée l'impression d'être enrhumée, mon cerveau met cinq minutes de plus à comprendre que si, il peux avoir de l'oxygène même la tête dans l'eau. Et puis c'est parti!










Je vous épargne les dix mille vidéos tremblotantes, rien que celles-ci me donnent le mal de mer! Le courant est très fort et nous empêche de rejoindre le tombant, n'ayant pas de palmes je fais du surplace pendant que Boris profite de deux poissons clowns qui jouent dans leur anémone. Je fini par faire une crampe et mon sauveteur perso me ramène sur la plage ilico presto.

Nous voilà repartis avec le chat qui nous a attendu pendant qu'on barbotait.


Nous arrivons au snack Mafatou juste avant que la jeune fille s'en ailles, elle nous a attendus! Nous discutons en mangeant de super bonne crevettes accompagnées de légumes et d'une sauce délicieuse. Le snack est complètement décoré d'animaux tressés dans des palmes. c'est très beau. En partant je décide de dessiner la croix qui se trouve au bord de la falaise.




La jeune fille nous rejoint et nous continuons à parler. Elle trouve mon dessin très joli et je lui donne à la fin. Elle s'appelle Déborah et nous raconte que son père dessine aussi et que c'est sa tante qui fait les animaux tressés. Elle vit ici sur l'île de la tribu de Mouli, elle a 21 ans. Nous la quittons au niveau de la chefferie où nous n'avons pas le droit d'aller. Elle va chercher son fils et nous conseille en nous quittant d'aller voir l'église un peu plus loin. Nous avons mangé tard et le soleil se couche tôt, nous allons à la plage profiter un peu et c'est la fin de la première journée!


Cécile