Petit papillon de nuit trouvé dans le lavabo le matin. Peu de photos autres qu'aquatiques ce jour. Vous verrez plus loin pourquoi! Nous louons un scooter tôt le matin et partons à la pointe nord (40km). Les dessins qui suivent faits les jours précédents donnent une petite idée de ce que nous voyons sen remontant l'île. Pendant que je faisais le dessin ci-dessous d'ailleurs nous avons croisé un sculpteur et avons pu discuter sur le temps que lui prenais son travail, les prix et le bois utilisés. Bref nous voilà partis pour le nord!
Nous nous arrêtons au trou bleu. Ici il faut toujours demander la permission quand on rentre sur le territoire d'une tribu (sauf à la rigueur quand on ne fait que passer par la grande route). Sauf que là le petit village de case se trouvant à côté du trou semble déserté. C'est un sentiment oppressant, nous trouvons sans peine le trou bleu juste derrière mais ne nous attardons pas longtemps, on ne voudrait pas déranger une fête locale. Nous apprendrons plus tard que c'est case sont les vestiges d'un gite qui n'a jamais vu les jour!
Nous renfourchons le scooter et continuons notre périple, nous croisons plus loin une petite bande de jeune qui veux absolument nous vendre de la marijuana ou nous emmener au trou au tortue ou au moins nous serrer la main, connaitre nos prénoms etc! après avoir serrer toutes les mains et donner nos prénoms nous déclinons gentiment leurs offres diverses!
Nous traversons plusieurs tribus à 30 à l'heure comme il est demandé, saluons toutes les personnes que nous croisons comme ça se fait ici, on lève le pouce, le petit doigt parfois quand on conduit ou la mains plus ou moins largement. Nous avons l'impression de faire beaucoup rire les gens tous les deux sur notre petit scooter.
Nous arrivons en fin au terme de notre voyage. La table d'hôte du soleil levant. Une vieille dame nous accueille : oui il y a de la place pour ce midi et oui les chiens vont nous conduire à la dérivante... Elles nous dit de laisser nos affaires là puis disparait dans sa cuisine. Nous posons nos affaires et suivons les chiens qui bien dressés nous emmène jusqu'à la côte à deux pas de là.
La dérivante est une petite zone au nord de l'île d'Ouvéa où un petit courant nous entraine le long de la côte au dessus d'un banc de corail. Nous descendons ici dans l'eau pour remonter un peu plus loin sur une plage.
La gopro n'avait plus beaucoup de batterie donc quelques photos mais pas du plus intéressant qu'on a vu, désolée!
Le très joli corail jaune que l'ont peu voir sur ces photos ci-dessus et dessous s'appelle corail de feu... Concrètement ça veux dire quoi? Qu'avec ma poisse légendaire j'en est effleuré un par mégarde et que j'ai ressentie un picotement dans tout mon genoux pendant un petit quart d'heure. Rien de grave, si ce n'est que le lendemain cela s'était converti en une quarantaine de boutons qui grattait pas mal! C'est à cette occasion que j'ai découvert the produit miracle d'ici, le baume de tamanou! En deux jours ça ne grattait plus, j'ai encore des taches rouges mais qui devrait partir.
J'avais vu un beau gros poisson tacheté de 50cm de long que Boris essayait de filmer. J'étais donc partie devant et voyant une queue qui dépassait d'un rocher je m'étais stabilisée pour que le poisson que j'espérais encore plus gros ose sortir de sa cachette!
Quand le poisson en question, un petit requin, est sorti de sous son rocher j'ai fait un petit bruit entre le cris de joie ou de panique qui a permis à Boris de regarder au bon endroit!
Le requin en mode relax s'est éloigné tranquillement pendant qu'on le regardait (pour ceux qui stresse on était à trois ou quatre mètre au dessus de lui).
La prochaine fois que je vois une queue de requin promis je fais plus gaffe, surtout que ça ressemble pas du tout à une queue de petit poisson!
Dixit notre hôte plus tard quand nous mangions un délicieux gratin de poisson avec des chips à la banane ce devait être un requin des récifs qui sont plus petits que les requins que l'on trouve en pleine mer. Ce specimen devait faire entre 1 et 2m pas plus. Mais il n'avait pas de tâches noires sur les nageoires donc c'était peut-être plutôt un requin corail.
Alors qu'on mange, les chiens se mettent à aboyer en bas d'un arbre, au bout de cinq minutes je vais voir, deux perruches vertes! C'est une espèce propre à Ouvéa! Je crie pour que Boris vienne voir et alors qu'elle supportent les aboiements depuis cinq minutes mes cris provoquent leur envol immédiat, Boris à juste le temps d'en voir une.
Bref on s'est régalé d'un bon repas et alors que nous devions rejoindre un guide pour visiter la grotte d'Hulup air calédonie nous appelle pour nous annoncer que notre avion est annulé et que l'on doit prendre celui de l'après midi!
On saute donc sur la bécane pour faire d'une traite les 40km qui nous sépare de nos affaires.
Arrivés à la paillote nous prenons une photo et montons dans la navette qui nous dépose à l'aérodrome, l'avion a une heure de retard voilà voilà...
On retiendra d'Ouvéa des gens timides mais ouverts et souriants malgré ce qui a pu s'y passer à peine 25 ans en arrière (pour ceux qui ignorent tout de cela se référer à cet article : http://fr.wikipedia.org/wiki/Prise_d%27otages_d%27Ouv%C3%A9a ). Les gens de là-bas ont des cases très fermées mais à côté de cela ils vivent pratiquement dehors, les farés, l'endroit où l'on mange sont des zones couvertes mais ouvertes sur plusieurs faces. (Voir plus bas le snack mafatou où nous avions mangé le premier jour.) La plupart des constructions sont en durs à la base puis complétés avec des palmes, de la paille ou du torchis posés sur une structure en bois. La culture du tissage et du tressage est très développé car c'est ce système d'assemblage qui est le plus utilisé dans ces constructions. J'aurais sûrement l'occasion de reparler de tout ça!
Pour clore le voyage on a eu le droit au coucher de soleil sur les nuages pour changer!
Cécile
Merci à tous pour vos mails!